Dans le cadre du programme national des « 1 000 piscines » lancé dans l’Hexagone en 1969, l’architecte Bernard Schoeller, accompagné par la société Matra, participe au concours et l’emporte avec sa piscine Tournesol.

Il s’agissait d’équiper les municipalités en piscines afin d’apprendre à nager au plus grand nombre et de fournir des équipements modernes aux sportifs professionnels.

Le modèle Tournesol est couvert d’une voûte escamotable qui lui permet de se transformer en piscine de plein air durant l’été. Bernard Schoeller réalisera 183 piscines Tournesol dans toute la France entre 1970 et 1980.

Deux tailles de coques

La voûte équipant les piscines Tournesol s’adapte aux dimensions du bassin : 50 m ou 25 m de long sur 10 m de largeur. La base consiste en un cercle de 35 m de diamètre, soit une superficie de 1 000 m2.

Son toit de 6 m de hauteur se compose d'une coupole qui s'ouvre à 120°, portée par des arches métalliques, entre lesquelles se trouvent des coques en polyester appelées tuiles, percées de hublots. Deux arches se déplacent, s'ouvrant à 60° chacune afin de découvrir la piscine lorsque le temps le permet.

L’utilisation de polyester n’est malheureusement pas favorable à la conservation des piscines Tournesol et leur isolation en mousse pétrosourcée plus compatible avec la réglementation (cf : incendie Tournesol Roquebrune Cap Martin). La plupart se sont dégradées et ont été progressivement remplacées.

À ce jour, une quinzaine de piscines Tournesol à charpente métallique ont été réhabilitées avec une isolation thermique FOAMGLAS® en toiture. D’autres rénovations sont programmées. 

FOAMGLAS®, le meilleur choix

Les architectes chargés de réhabiliter les piscines Tournesol ont opté pour une isolation en verre cellulaire FOAMGLAS®, seul fabricant capable de rénover ce type de piscine en forme de voûte et au design futuriste. FOAMGLAS®, leader sur le marché français de l’isolation thermique des toitures de piscines, satisfait pleinement aux critères d’étanchéité, de longévité et de sécurité incendie propre aux ERP.

L’architecte ou la maîtrise d’ouvrage ont alors le choix entre deux techniques : avec une membrane d’étanchéité ou une couverture métallique à joint debout (zinc, cuivre, inox, aluminium).

L’épaisseur d’isolation mise en œuvre est directement liée au type de finition retenu : 10 cm de FOAMGLAS® avec une membrane d’étanchéité, ou 6 cm de FOAMGLAS® avec une couverture métallique.

Si l’on souhaite conserver le dispositif d’ouverture de la toiture, une couverture métallique de type joint debout réduira la hauteur de l’isolation, à l’instar d’une finition étanchée, qui permettra d’obtenir une enveloppe thermique encore plus performante.